LE WOOFING AU JAPON

Le WWOOFing, acronyme de “World Wide Opportunities on Organic Farms,” est une pratique qui permet aux voyageurs de travailler principalement dans des exploitations agricoles en échange du gîte et du couvert. Cependant, au Japon, cette pratique avec un visa touristique fait l’objet de controverses en raison d’une mauvaise interprétation des règles d’immigration.
Certaines associations et sites web ont propagé l’idée que le wwoofing au Japon pouvait être réalisé avec un simple visa touristique, pourvu que l’on ne mentionne pas ses intentions lors du contrôle à l’arrivée dans le pays (…donc c’est “autorisé” mais faut le garder secret…). Cette position du site peut prêter à confusion, car elle ne prend pas en compte les exigences strictes de l’immigration japonaise.

Pour se conformer à la loi japonaise, les personnes souhaitant participer au wwoofing au Japon doivent être en possession d’un visa approprié. Les visas acceptables pour cette activité incluent le visa d’étudiant, le visa vacances-travail, ou tout autre visa qui autorise une activité professionnelle sur le territoire japonais. Le wwoofing est considéré comme un travail au Japon
Attention le visa de tourisme est un visa de courte durée, qui permet de séjourner au Japon pour un maximum de 90 jours n’autorisant pas le travail rémunéré, y compris le wwoofing.
Souvent les organismes qui laissent entendre que le wwoofing avec le visa de tourisme est toléré disent que:
Les wwoofers ne sont pas rémunérés pour leur travail. Ils reçoivent uniquement le gîte et le couvert. c’est exact sauf aucun argent est verse mais la lecture de l’immigration est différente car elle considère que:

• Premièrement, le wwoofer fournit une prestation de service à l’hôte, qui consiste à travailler dans la ferme. Cette prestation de service a une valeur monétaire, car elle permet à l’hôte de réduire ses coûts de main-d’œuvre.
• Deuxièmement, le wwoofer reçoit une contrepartie pour son travail, à savoir le gîte et le couvert. Cette contrepartie a également une valeur monétaire, car elle permet au wwoofer de réduire ses frais de voyage et d’hébergement.

À partir de cette analyse, l’immigration estime que le wwoofing est une forme de travail. Il est donc possible de faire du wwoofing avec un visa de tourisme, mais cela est illégal et peut entraîner des sanctions. Il est essentiel de garder à l’esprit que le non-respect des lois japonaises en matière d’immigration peut entraîner des conséquences graves, y compris des amendes, voir la détention et l’expulsion du pays.
Par conséquent, il est fortement recommandé de se conformer aux réglementations en vigueur lors de la planification de son séjour au Japon, y compris toute forme de travail comme le wwoofing.

Le wwoofing au Japon est une belle opportunité de découvrir la vie rurale et de contribuer à des projets agricoles biologiques. Cependant, il est essentiel de comprendre que cela nécessite un visa approprié, tel qu’un visa d’étudiant ou un visa vacances-travail, pour éviter tout problème légal. Le respect des lois d’immigration japonaises est primordial pour garantir une expérience agréable et sans tracas lors de votre séjour au pays du Soleil Levant.